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Le Kosovo malgré le refus de la Serbie devrait déclarer son indépendance lundi prochain. Les Balkans et l'Europe entière sont sous tension. En effet, la Russie, soutien historique des Serbes n'a pas de mots assez durs pour qualifier les États qui s'aventureraient à reconnaître l'indépendance du Kosovo. La Serbie et la Russie ont affirmé jeudi que toute indépendance du Kosovo serait considérée comme illégale. Les Kosovars disent préparer de leur côté leur séparation de la Serbie "en coordination" avec Washington et Bruxelles.

Pourtant tout laisse penser que cette indépendance est déjà effective. Les Kosovars, actuellement considérés comme une minorité en Serbie, s'engagent à leur tour à protéger la minorité serbe du Kosovo une fois leur souveraineté acquise.

En effet, Hashim Thaçi, le premier ministre kosovar s'est engagé à respecter les droits de toutes les minorités.

Cette déclaration intervient au moment où les Serbes, représentant 10 % de la population de la province disent aussi vouloir faire sécession du Kosovo. Ils se trouvent essentiellement dans la ville de Kosovska Mitrovica. Ils sont soutenus à demi mot par le Président serbe Boris Tadic qui entend ne jamais abandonner la lutte pour le Kosovo.

Thaçi a déclaré à ce sujet : "Dans le Kosovo indépendant aucun citoyen ne sera discriminé et toutes les minorités seront bien traitées."

Une crise internationale se prépare-t-elle suite à cet événement. C'est en tout cas ce que présage le message de Vladimir Poutine, Président de la Fédération de Russie, en affirmant que les Russes ont "des réponses toutes prêtes et qu'ils sauront qu'ils ferons."

Que doit-on en conclure ? Lundi, nous serons peut-être fixés !

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