Frédéric Mitterrand, de passage au Festival interceltique, ne trouve satisfaisante aucune des propositions de loi sur les langues régionales déposées au Sénat et à l'Assemblée. Qu'attend Monsieur Mitterrand pour présenter la loi qui permettrait un réel espoir de développement aux langues minorisées par la France ?
Le Parti Breton lui suggère d'élargir son champ de vision étatique et de regarder comment sont traitées les langues « galloise » en Grande-Bretagne, « catalane » en Espagne… Cela lui donnerait peut-être des idées si les capacités de réflexion de son gouvernement sont déficientes.
Sans aller aussi loin, qu'il regarde vers la Corse, qui bénéficie – nous préférons ignorer pour quelles raisons – de conditions qui conviendraient très bien à la Bretagne.
Le Parti Breton s'insurge contre la facilité de l'État français à culpabiliser les Bretons en leur suggérant que la défense des langues régionales coûte très cher. Un enseignant bilingue n'est pas payé plus qu'un unilingue et le bénéfice pour les enfants a été démontré lors des différentes évaluations.
Seule une dévolution des compétences relatives à l'enseignement à la région Bretagne intégrant la Loire-Atlantique pourra faire avancer le dossier linguistique et culturel dans le bon sens.
Le Parti Breton s'étonne que cette demande de transfert des compétences n'ait pas encore été demandée par le Conseil Régional en place.
Pour le Parti Breton, la vice-présidente, Claudine Perro