La langue bretonne est menacée d'expulsion à l'Université de Bretagne Sud (UBS).
Dans le même temps, on trouve des universités prestigieuses à l'étranger comme Harvard ou Oxford qui lui consacrent des études linguistiques ou l'enseignent.
Une option « Civilisation celtique et bretonne » a déjà été rayée de la carte. L'option historique « langue bretonne » installée lors de la création de l'université de Bretagne Sud est aujourd'hui en passe de disparaître au moment même où l'Université fête ses 20 ans d'existence, triste symbole…
Cet enseignement a été assuré pendant des années par un poste de Maître de Conférences, supprimé depuis et remplacé par un simple vacataire changeant chaque année. L'information sur l'existence de l'option est devenue inexistante (rétention d'informations ou désinformation pure: on informait les étudiants qu'il n'y avait plus d'option de breton au secrétariat de l'UBS à la rentrée 2013 par exemple).
Le président de l'Université de Bretagne Sud, linguiste, mène une politique délibérée pour supprimer toute référence à la langue bretonne dans l'université de Bretagne Sud. (Voir tract en 4 langues diffusé lors de l'action).
Nous avons donc mené une action symbolique sur le stand de l'Université de Bretagne Sud (UBS) lors du Festival Interceltique de Lorient pour réclamer non seulement un droit à l'existence de la langue bretonne sur l'Université du Morbihan, mais aussi la création de licences en breton à la faculté de lettres (langues) de l'UBS et notamment d'enseignement bilingue quand aujourd'hui ce sont les universités qui forment les futurs enseignants. Rien n'existe à ce jour pour les enseignants bilingues dans le Morbihan…
Plus globalement, alors que l'on reparle de la charte européenne des langues régionales ou minoritaires en France, la place de la langue bretonne est réduite à la plus simple expression dans un festival dit « interceltique» . « Celtique » , le Festival l'est il réellement quand le terme celtique désigne aussi les langues ? Les langues celtiques, et la langue bretonne particulièrement, n'y ont droit au mieux qu'à une place folklorique !