110 places pour migrants à Saint-Brévin-les-Pins: le ruissellement continue
La répartition des migrants de Paris vers les métropoles et vers les petites villes bretonnes continue.
Par Émile Granville pour ABP le 6/12/23 15:07
La résidence d’accueil pour migrants à Saint-Brévin-les-Pins vient d’ouvrir. Ouest-France (5/12/2023) en fait un reportage très pittoresque : « Dans le modulaire tout neuf, des poussettes sont garées en bas de l’escalier. Quelques valises attendent d’être montées dans les chambres. D’un camion de déménagement, deux hommes sortent un bébé. » . Puis plus loin : « Tout sourire, le nouveau sous-préfet de l’arrondissement de Saint-Nazaire pose son chapeau sur la tête du petit Sékou » . Pour l’instant, 4 familles venant de Nantes et Saint-Nazaire sont installées. Il est prévu 74 places pour les familles et 36 places pour des célibataires.
En 2016, suite au démantèlement de la Jungle de Calais, un premier hébergement de 47 migrants se fait à Saint-Brévin-les-Pins dans un local propriété du comité d’entreprise d’ERDF. Le maire d’alors, Yannick Haury, actuellement député Renaissance, s’y oppose, en vain. Puis un nouvel accueil en 2017, suite au démantèlement des tentes du square Daviais à Nantes. En 2021, l’Etat demande à la mairie de trouver un lieu pour implanter un Centre d’accueil pour demandeurs d’asile (CADA). Le site retenu par l’Etat est une ancienne colonie de vacances. En 2022, des riverains s’y opposent. Des manifestations sont organisées alors par le Rassemblement national puis Reconquête. En mars 2023, le domicile du maire est la cible d’un jet de cocktail Molotov. Ses véhicules sont brûlés et il se réveille alors que les murs extérieurs de son domicile sont attaqués par les flammes. En mai, il démissionne puis la première adjointe le remplace.
« Aujourd’hui, à Nantes, le système est embolisé. Les centres d’accueil saturent, la pression est telle que les demandeurs d’asile se retrouvent dans des squats ou à la rue » , déclare Pascal Otheguy, secrétaire général de la préfecture à l’occasion de l’ouverture de ce centre. Et de préciser : « L’Etat se doit d’offrir des conditions d’accueil dignes. Pour cela, il faut répartir l’effort. C’est ce que nous faisons à Saint-Brévin, avec la collaboration de la mairie. » Les responsables du centre notent également que certaines familles craignent de s’éloigner de Nantes ou de Saint-Nazaire. Pas de problème : les transports sont pris en charge par l’Etat. Le Brévibus passe quatre fois par jour devant le centre, et si cela n’est pas suffisant, la cadence pourra être augmentée en fonction des besoins, précise la maire Dorothée Pacaud. Les habitants de Saint-Brévin-les-Pins seront ravis : s’ils veulent, eux aussi, plus de transport, il suffit de demander !
Paris sature, les grandes métropoles saturent, bientôt les villes moyennes et les bourgs ruraux en perdition. Le ruissellement continue. Il y a 9 CADA en 44 : Clisson, Savenay, Saint-Brévin-les-Pins, Saint-Nazaire, Rezé, Vertou et 3 à Nantes ; 5 en 29 : Brest, Morlaix, Quimperlé et 2 à Quimper ; 3 en 22 : Dinan, Langueux, Lannion ; 3 en 56 : Auray, Lorient, Pontivy, et 7 en 35 : Fougères, Pacé, et 5 à Rennes. Mais dans d’autres villes bretonnes, l’Etat organise d’autres types de regroupements de migrants en attente de statut.
Après cela, les bonnes consciences lèveront les bras au ciel effrayées du succès du Rassemblement national. La mouvance bretonne pourra toujours évoquer le fait que le RN est contre les Régions ou les langues régionales. Ce n’est pas un argument électoral palpable pour la majorité des électeurs. Ce n’est pas leur plus grande crainte, car la peur est déjà là, au quotidien. Le problème à résoudre ? C’est l’insécurité culturelle, l’insécurité économique, et l’insécurité physique. Une proportion de plus en plus grande de Bretons pense que le Rassemblement national est la seule formation politique qui prenne vraiment en compte ces trois dimensions de l’insécurité. Faire barrage au Rassemblement national, ce n’est pas donner des leçons de morale aux gens. C’est d’abord faire le bon diagnostic sur l’état de la société actuelle. Et l’immigration massive, continue et incontrôlée - sans tomber dans la xénophobie - fait partie du problème à résoudre.
Emile Granville
Voir aussi sur le même sujet : politique, population, immigration
"Quand le canon se tait , Vous , vous continuez" Ignoble et totalement erroné ! Il n'y a pas d'immigration massive , nous ne sommes pas de ceux qui prennent le plus de migrants , les Bretons sont toujours dans la tradition d'accueil et l'été dernier encore au festival de Douarnenez , cette question était présente et très défendue . La Bretagne que vous proposez , je lui réponds "Non Merci !"
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De Jean-Pierre Jadé à Krys44Le Jeudi 7 décembre 2023 10:50
La question migratoire semble avoir été tranchée lors d'un " Festival d'été "à Douarnenez, donc circulez, il n'y'a rien à voir, comme disait Coluche. Mais il faut être précis : parle-t-on de l'accueil d'un nombre raisonnable et donc assimilable d'étrangers ou d'une immigration de peuplement qui se développe et nous conduit droit au multi-culturalisme et donc à une transformation radicale de notre société (insécurité, égalité homme- femme etc) ? Il y a sur cette question un étrange consensus entre les libéraux (pour des raisons économiques) et une grande partie de la gauche plus extrême (pour des raisons idéologiques et électoralistes). Quant au bon peuple, on ne lui a jamais donné la parole sur cette question pourtant centrale (référendum). Il ne faut pas s'étonner après cela qu'il ne " vote pas bien " (RN etc). Qui fait l'ange fait la bête disait Pascal.
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De Tanguy Sanson à Krys44Le Jeudi 7 décembre 2023 11:50
Là c'est l'impasse. Parce que la Bretagne que vous proposez ne propose qu'une copie du modèle dominant (gauchiasse faut il le préciser ?) français et mondialiste, contre les intérêts des Bretons.
Alors "Non merci" aussi.
Vous ne revendiquez apparemment pas la qualité de nation au peuple breton. Vous privilégiez la lutte des classes ou toute sorte d'autre division (féminisme, racisés etc) à la suite de l'UDB au lieu de privilégier la communauté nationale qui sous entend une fraternité, une union pour la prospérité de notre nation. Il faut par exemple promouvoir la famille, la natalité, désengager l'Etat de l'éducation, de la santé et toutes choses qui sont mieux gérées par le privé (tout en imposant des cahiers de charges évidemment). Il faut rendre de la liberté aux gens, arrêter de les emmerder.
Il n'y a pas d'immigration massive, selon vous. Mais elle est PARTOUT. Venez voir à Rennes, Nantes, Pontivy, Dinan même !
Eradiquer l'immigration est indispensable, ne serais-ce pour garder notre identité bretonne (mais il est vrai qu'à St Brévin, ces immigrés s'emmerdent et préfèrent squater dans les grandes ville et ses réseaux, ses assoces d'extrême gauche qui adorent la Bretagne !)
C'est à se demander où vous vivez. Chez moi à la campagne nous nous sommes mis en quatre pour accueillir une famille de 8 syriens (hé oui eux ils ont des enfants !) chrétiens, par humanité, mis le père nous a dit après quelques mois où il a pu bénéficier d'une formation gratuite, qu'il préfèrait ne pas travailler pour l'instant. Et puis ils sont allés en ville. St Brévin ca risque fort d'être pareil.
Le festival de Dz est un RDV bien connu pour être un repère de boomers d'extrême gauche, woke, LGBTXYZ etc. Vous verrez aux prochaines élections les scores cumulés du RN et de Marion. Les gens n'en peuvent plus de la démission immigrationiste que vous soutenez. La question que je me pose est est-ce que les Français (malheureusement pour les Bretons ils ont toujours 20 ans de décalage...) feront les veaux comme disait de Gaulle, ou bien oseront-ils renverser la table comme en Italie, en Slovénie, en Tchéquie, en Suède, en Hongrie et ailleurs ?
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De Rafig E 44 à Krys44Le Vendredi 8 décembre 2023 13:29
Les "bretons" çà n'existe plus depuis 1789 comme la Bretagne non plus donc cela fait longtemps que nous n'avons aucune prise sur les évènements locaux et mondiaux, et que la politique se fait à Paris. Donc entant que breton* nous n'avons pas à rentrer dans ce débat qui ne fait pas partie de notre grille d'actions politiques. Ne pas mêler l'identité bretonne à ces polémiques françaises.
* = personnes qui se souvienent et qui agissent pour la Bretagne en 2023. Que 10 % des armoricains seulement.
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De Gregor à Krys44Le Vendredi 8 décembre 2023 15:52
@Rafig E 44 c'est le drame de ne pas avoir de medias bretons... Les bretons sont perdus (en plus de l'education nationale en fait) dans les polémiques et les problématiques françaises. Quand je reviens en Bretagne cela me choque de plus en plus, les gens sont perdus dans des délires qui concernent en fait l'île de France même si le pouvoir parisien tend à "décentraliser" ses errances...
J'ai initié mes parents a tebeo, c'est fou comme même la façon de parler est différente, plus posé, les gens débattent sans s'agresser, bref l'esprit breton :-D pas parigo
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Gautron Le Mercredi 6 décembre 2023 21:54
Pourquoi faudrait-il que les militants bretons soient de gauche,escrologistes,pour l'immigration et pour l'écriture inclusive. J'ai appartenu.au Parti Breton au temps des frères Divard.Je m'entendais très bien avec des militants d'Emgann.Je suis de droite comme l'étaient mes pères.
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Tanguy Sanson Le Mercredi 6 décembre 2023 22:18
Merci Monsieur Granville. idem pour l'autre article sur le délire du gallo. Je pense qu'il faut avoir une vision polique complète et équilibrée, donc un projet politique breton qui proposerait un autre modèle de société que celui des Français. Si on fait du copié collé les gens n'auront pas envie d'adhérer à la Bretagne. Ainsi on ne doit pas se cantonner au statut du breton et à la réunification, mais bien aborder surtout ce qui préoccupe vraiment les gens : les différentes insécurités que vous mentionnez.
@Krys44 L'immigration est MASSIVE. Jamais une telle proportion de personnes ne s'est installée sur un territoire de l'histoire en si peu de temps. Ou alors, on parle des invasions. Et elle est pour l'écrasante majorité téléguidée par les intérêts capitalistiques les plus prédateurs qui soient depuis le début du XXe siècle. Et depuis quand on tire des conclusions sur l'opinion d'un peuple durant un festival estival d'une ville ? Depuis quand l'opinion de participants à un festival, avec son tissu socio-économique plus que particulier, pour ne pas dire obligé, doit servir de boussole politique ? Ça tombe bien, en juin prochain, il y aura des élections. Vous verrez l'explosion du vote RN en Bretagne. Et ce ne sera pas avec le mien. Quand Reconquête fera les scores du FN d'il y a 20 ans. Alors oui, il sera inférieur au reste de la France et vous alimenterez sûrement votre déni avec cet argument. Mais vous ne chercherez alors pas à l'analyser via votre argument du jour sur l'impact moins important numériquement de l'immigration en Bretagne que dans le reste du territoire que vous voudrez bien mettre en avant pour vous conforter. Reste que se noyer dans 1m ou 10cm ne change pas grand chose à l'affaire. Il va falloir penser à arrêter de confondre "accueil" et "squat". Et qu'on peut combattre à la fois l'immigration de masse dérégulée (à coûts de chantage aux énergies fossiles, à la finance mondialisée à la Western Union, au maintien des salaires vers le bas de l'industrie agro-alimentaire dans nos campagnes -empêchant les jeunes travailleurs bretons de se loger- et de restaurants et livreurs dans nos villes -concurrencant les jeunes travailleurs bretons sur le marché locatif) et le RN. Vous êtes de gauche, j'imagine ? La migration de masse est un concept de droite, il faudrait s'en souvenir. Et si vous répondez "non, merci !" à une Bretagne de plus en plus importante, peut-être devriez-vous envisager de pratiquer vous-même la migration ? Histoire de rester droit dans vos bottes. Parce que la migration de masse débutée avec le choc pétrolier, sous l'égide du grand patronat, et accélérée ses 20 dernières années, depuis la chute de l'URSS, sous l'égide de corruptions marocaines et qataris entre autres, et placée sous des hospices moraux rappelant fortement les discours des évêques et leurs riches parures d'antan, fait le lit du retour du fascisme contemporain. Ce sont les attentats islamistes qui ont permis les lois appliquées contre activistes écologiques ou gilets jaunes. C'est depuis les attentats islamistes de 95 que les enfants de Bretagne et d'ailleurs ont grandi avec des militaires en patrouille permanente. Enfin, encore faut-il être de gauche pour penser au commun et mettre de côté son égo, pour se convaincre d'être un type bien (si ce n'est pas un type mieux que les autres).
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De Jojo à An Floc'hLe Jeudi 7 décembre 2023 14:44
"Jamais une telle proportion de personnes ne s'est installée sur un territoire de l'histoire en si peu de temps." Peut être pendant les migrations bretonnes en Armorique :-D
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Kristof Bach-Bourdelier Le Jeudi 7 décembre 2023 09:17
Bien d'accord avec vous Krys44
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Jacques Le Jeudi 7 décembre 2023 20:23
Félicitation à Émile Granville Enfin, il y a quelqu'un qui réagit dans le mouvement breton pour sauver le peu d'honneur qui nous reste... Très honnêtement, l'irresponsabilité du mouvement breton actuel est écœurante. Il n'y a plus que de la moralite et de la lâcheté... De la moralite, pour satisfaire les égos de personnes en déficit de valeurs... De la lâcheté, pour détourner le regard quand des Bretons et Bretonnes se font agresser, violer, parfois tuer... Rennes, Nantes, Brest sont devenues des villes dangereuses, dans lesquelles le trafic de drogue explose, et où l'on propose aux habitants des "applications" pour connaître "le meilleur chemin pour ne pas être agressé"... Est-ce cela la Bretagne que nous voulons offrir à nos enfants ? Même les premiers immigrés, d'il y a 30-40 ans, sont écœurés par cette lâcheté... Même les Africains sont écœurés de voir le comportement des occidentaux, ils n'ont plus le moindre respect pour nous, vu que nous n'en avons plus pour nous-même... Après le parti socialiste omniprésent en Bretagne, la lâcheté du mouvement breton continue en ouvrant les portes en grand au RN et à Zemmour... Pourquoi avons-nous besoin de nous aligner en permanence sur l'État français et la bourgeoisie française ? Qu'est-ce que cela va nous apporter de détruire notre Bretagne ? Quel est le sens de tout cela ?
Il y a un ouvrage qui a été publié en 1980 "la peste blanche " de Pierre Chaunu (journaliste ) et Alfred Sauvy (économiste et démographe ) qui annonçait la catastrophe démographique européenne . Une natalité déprimée 10°/°° en France en 2023 , il y aura autant de berceaux que de cercueils en France , en Bretagne il y a déjà plus de cercueils que de berceaux en Bretagne administrative depuis des années en Bretagne historique avec la Loire-Atlantique , l'excédent naturel n'est que de 3000 ... en 2020 ... Sur le plan démographique , nous avons un grave problème en Occident ... Sur le plan économique , la croissance actuelle est atone depuis des années en Europe , les déficits s'accumulent , le France c'est 3000 milliards d'euro de dettes cette années 270 milliards d'emprunts sur 1 an , Mr Lemaire fait exploser les compteurs et ce sont les générations les plus jeunes ou à naître qui paieront .... Chaque jour le chéquier est ouvert aux dépenses 1 milliard ici ou là ... pour telle ou telle activité . Les entreprises en France sont avides d'aides financières + de 82 milliards annuel environ , économie sous perfusion financière de l'Etat qui renonce aux services publics , hôpitaux , système scolaire amputé de crédits , armées et police sacrifiées , justice rognée , régions aux budgets faméliques , Bretagne administrative 1md 9 soit moins que la métropole rennaise ... Que faire ? Ken tuch = A+ . xavier
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kris braz Le Samedi 9 décembre 2023 18:07
110 places… quel tsunami, par rapport au million de réfugiés accueillis en Allemagne il y a quelques années. Ou même aux milliers de résidences secondaires (ou non) occupées (ou non) par des vieux friqués venus d'"ailleurs".
@ kri braz : Netra da welet. anv a zo amañ eus tud a oa er c'hêrioù bras (Naoned, Pariz), hag a vez strewet er c'hêrioù etre ha bihan. Ar re-se ne chomint ket eno pell amzer d'am soñj forzh penaos : o rouedad kenvroiz a zo e kêr o chom : distreiñ a raint dillo eno kentañ ma c'hellint. Ouzhpenn se 1 million a enbroidi evit 80 milion a alamaned zo diouzh un tu ha 2,5 milion a enbroidi dibaper an hanter anezho e-kerzh ar pemp bloaz tremenet en ur vro 70 milion a dud o chom gant 10 milion (da vihanañ) a estrenien staliet dija. Met gwir eo, Breizh a zo an tolead ennañ an nebeutañ eus an estranjourien-se... betek vremañ.
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Burban xavier Le Lundi 11 décembre 2023 10:46
Degemer a raent 1 million tud deuet dreistoll eus Syria , Afghanistan ha Irak e-bro Alamagn , brokus e oant da souten an tud ha tieghezioù , familhioù niverus, kroadurioù ha vugale . Meur a heni a gav labour eno ha hiviziken zo staliet e-touesk at boblans .Mat tre eo . Bez e oa alato gudennoù peurgetket e diriad Köln e-pad Nedeleg 2016 , tagan a oa maouezed , plac'hed b'a straedoù . Grevus e oa . Ret eo da stadan se ive . Feulster eo oa . Keuz a ran da welout an Afd da zont ha da ren tiriadoù an amzer da zont . Biskenn eo !
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Allan Reun Le Mercredi 13 décembre 2023 10:41
Merci à Emile Granville de permettre par son intervention qu’on ose débattre de ce sujet de l’immigration dans le milieu culturel breton. Personne n’ose en parler à rebours comme si le sujet était tabou dans une Bretagne qui se rêverait plus ouverte qu’une France qualifiée de refermée sur ses dogmes . Ben non justement, il faut refuser ces intimidations verbales. Pourquoi vouloir faire la course en tête avec Mélenchon et sa bande ? Quelle idée chez « l’autonomiste breton » de croire que l’immigrant, le jour où il serait « intégré », serait moins jacobin que le pire des « envahisseurs parisiens ». A part quelques Kabyles qui se disent fiers d’être «les Bretons d’Algérie » tous les autres issus du Maghreb adoptent des positions aussi jacobines que celles du fondateur de LFI (solidarité oblige). En d’autre lieux de notre pauvre « Emsav » on voudrait s’imaginer qu’il n’y aurait pas de problèmes avec l’islam radical en Bretagne mais le danger principal serait le RN. Ce qui ne les empêche pas de continuer à « bouffer du curé bas breton » comme si on en était encore en 1950. Accepter l’un tout en redoutant l’autre est un pur délire car dans ce cas on a les deux et en prime le déshonneur. (Vous aviez à choisir entre la guerre et le déshonneur, vous avez choisi le déshonneur et vous aurez la guerre ! ».) Certains, dans nos cités ("Chez Wahid", à Brest), rêvent de répliquer le massacre du 7 octobre par le Hamas en Israël dans un bourg de Bretagne, même à très petite échelle si cela se produisait, qui ose imaginer que les revendications politiques et culturelles bretonnes resteraient la priorité des populations en Bretagne ? Pire encore si des membres de l’Emsav s’identifient avec fierté en faveur de l’immigration extra européenne, tout en criant à « l’invasion parisienne ». Toute cause de problèmes graves issus de ce milieu sera attribuée à une action de « collabos bretons ». Le milieu culturel breton traine encore dans l’opinion, des séquelles de la seconde guerre mondiale ; qui a envie d’y replonger ?