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La politique française continue son spectacle morbide, après la dissolution de leur assemblée, les Français sont prêts à mettre le Rassemblement national au pouvoir.
Non contents de ne jamais mettre les nations minorisées de l’hexagone au cœur de leurs préoccupations, les partis hexagonaux nous confirment leur soif cynique de pouvoir, dans le contexte d’une société française qui n’en finit plus de se déliter.
Depuis les résultats des élections européennes et l’annonce des législatives anticipées, nous avons observé les manœuvres de la gauche française regroupée dans le Front populaire sur les candidatures en Bretagne. Nous tenons à signaler que l’Union démocratique bretonne (UDB), qui s’était proposée spontanément pour participer à l’effort commun, limitait ses demandes au fait de représenter le Front populaire sur une seule circonscription. La proposition était plus que modeste et elle pouvait amener des voix supplémentaires au barrage contre l’extrême droite, mais elle fut refusée par les partis français.
De même, nous observons que le Front populaire porte une candidature contre Paul Molac dans la 4e circonscription du Morbihan où le vote RN est fort, où le poste de député n’est gagnable que par Paul Molac ou le candidat RN. Explicitement, le Front populaire préfère donc prendre le risque de l’élection d’un député RN plutôt que celle d’un autonomiste breton. Pourrait-il en être autrement quand on sait que LFI, parti principal du Front populaire, s’est toujours revendiqué ouvertement jacobin et avait voté contre la loi Molac sur l’enseignement immersif de nos langues ?
Entre le RN qui assume vouloir supprimer la région Bretagne et être contre l’autonomie de notre pays, le Front populaire qui fait la chasse aux autonomistes, et la macronie qui reste fidèle à elle-même, nous prenons acte que la recomposition politique de la société française n’offre aucune alternative pour quelque revendication bretonne que ce soit, au niveau politique comme culturel.
En ce sens, nous appelons à la convergence de court, moyen et long terme entre toutes les composantes bretonnes qui se reconnaissent dans les valeurs communes de notre peuple et les objectifs politiques du mouvement national, afin de travailler ensemble à la victoire de notre peuple et notre pays.
Depuis notre Appel de mars 2022, Douar ha Frankiz travaille dans le sens de l’unité de l’Emsav et continuera ainsi jusqu’à la structuration d’un véritable mouvement breton unitaire capable de construire les outils politiques de notre émancipation nationale.
Nous appelons donc toutes et tous nos membres, sympathisantes et sympathisants, à voter breton si cela est possible dans leurs circonscriptions et à soutenir toutes les candidates et tous les candidats qui défendent les idées et les valeurs bretonnes sans s’inféoder aux partis français.
Paul Molac, 4e circonscription du Morbihan.
Maelig Tredan, 2e circonscription du Morbihan.
Ronan le Sant, 1ère circonscription du Morbihan.
Jocelyne Devriendt, 3e circonscription du Morbihan.
Marcel Berrou, 5e circonscription du Finistère.
Aela Malet, 7e circonscription du Finistère.
Virginie Mattasoglio, 1ère circonscription des Côtes d’Armor.
Logan Maheu, 2e circonscription des Côtes d’Armor.
Bryan Tyli 3e circonscription des Côtes d’Armor.
Sébastien Girard 1ère circonscription d’Ille-et-Vilaine.
Mathieu Guihard 2e circonscription d’Ille-et-Vilaine.
Mael Egron, 8e circonscription d’Ille-et-Vilaine.
Gildas Perrot, 3e circonscription de Loire Atlantique.
Yannis Bizien 9ème circonscription de Loire Atlantique.
Annie Poupon, Bretonnes et Bretons de l’étranger, 13ème circonscription Paris 15e arrondissement.
Douar ha Frankiz – Pour une Bretagne libre
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