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Dépêche
Sarkozy a parlé trop vite, STX Saint-Nazaire craint de perdre le Mistral
Lors de sa visite en Bretagne en juillet, Nicolas Sarkozy promettait - à coup sûr - la construction de porte-hélicoptères russes à STX de Saint-Nazaire. Une déclaration prématurée puisque Moscou reviendrait sur sa décision d'acheter le porte-hélicoptère à la France en lançant, dès septembre, un appel d'offres international. Aux chantiers navals bretons confrontés au chômage technique partiel, c'est l'inquiétude
Ronan Le Flécher
Publié le 20/08/10 10:28 -- mis à jour le 00/00/00 00:00

Lors de sa visite en Bretagne en juillet, Nicolas Sarkozy promettait à coup sûr la construction de porte-hélicoptères Mistral aux chantiers STX de Saint-Nazaire. La volte-face russe contredit l'annonce du président français. Moscou vient de remettre en cause l'achat des navires de guerre français et se prépare à lancer, dès septembre, un appel d'offres international et à examiner les propositions concurrentes, notamment celle du sud-coréen Daewoo. Le holding OSK, qui est en charge du dossier au sein du pouvoir russe, a confirmé l'information publiée jeudi par le quotidien Kommersant. Ce journal russe annonçait "la fin des négociations exclusives" avec la France pour l'achat de ces bâtiments de projection et de commandement (BPC).

Le 1er mars, lors de la visite à Paris du Premier ministre russe Vladimir Poutine, Nicolas Sarkozy avait annoncé le début de "négociations exclusives pour quatre BPC Mistral".

Effets d'annonces de Sarkozy

Le 23 juillet dernier, pour le président français, en visite aux chantiers STX de Saint-Nazaire ( ( voir l'article )), l'affaire ne faisait pas un pli. "Avec nos amis russes,
vous allez fabriquer les deux BPC. Le contrat, on est en train de le 
négocier, mais la décision de le faire, elle est certaine !", avait-il assuré à une centaine d'ouvriers.

Aux chantiers navals bretons, partiellement au chômage technique, on s'était alors félicité de la nouvelle. Aujourd'hui, c'est l'inquiétude. Pour autant, les autorités françaises ont assurés de ne pas être inquiètes. "La France ne voit aucune raison de s'inquiéter des développements", a réagi officiellement l'Élysée jeudi. "Les conversations se poursuivent normalement, dans un excellent contexte", a ajouté la présidence française.

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