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- Rapport -
Salle comble pour Divroa d'Ar Vro Bagan : un public ému aux larmes ...
On ne compte plus les pièces d'Ar Vro Bagan. Généralement basées sur l'histoire de la Bretagne (La passion celtique, Ar Mestr, Tristan et Yseult, la ville d'Ys, le roi Marc'h
Fanny Chauffin pour ABP le 27/02/10 4:18

On ne compte plus les pièces d'Ar Vro Bagan. Généralement basées sur l'histoire de la Bretagne (La passion celtique, Ar Mestr, Tristan et Yseult, la ville d'Ys, le roi Marc'h ...), la troupe explore aussi le répertoire contemporain avec la pièce de Tilly "Charcuterie fine" ou "Le roi Ubu".

Goulc'han Kervella et ses 16 comédiens (dont 5 professionnels) s'est attaqué cette fois à l'émigration bretonne depuis le XIXe siècle jusqu'à nos jours. On retrouve dans cette pièce de multiples influences : la présence de la vidéo qui permet les changements de tableaux, le décor (gares, trains en partance, arrivée à New York, traversée de la Méditerranée). Les passages comiques d'Ubu ne sont pas oubliés avec la présence d'une petite Bécassine (jouée par Nicole ar Vourc'h) qui se révolte contre sa situation de domestique, poursuivie par un étrange bonhomme au chapeau (Alice au pays des merveilles, maquereau, milliardaire américain ? ).

Les passages dramatiques ne font pas défaut quand on assiste au suicide d'un immigré portugais se lançant de sa tour, ou aux Bretons malades qui regrettent d'avoir émigré aux ardoisières d'Angers (théâtre plus naturaliste, intimiste). Succession de tableaux à l'éclairage réglé avec précision. Les deux heures et demie de spectacle s'enchaînent sans pause et les acteurs sont convaincants, alternant de nombreux monologues, danses, passages avec les valises en carton, parlant espagnol, polonais, ou le patois du Lot-et-Garonne...

Le tribunal de fin mettant en scène trois situations contemporaines (les ouvriers maliens de Montfort, la petite Patimat, et les Bretons qui ont accueilli des Basques) est important, mais trop différent par son traitement des passages antérieurs. Dommage, il y gagnerait en force.

Ancrée à Plouguerneau, la troupe d'Ar Vro Bagan fait un travail nécessaire : nous montrer qui nous sommes, quelle histoire nous avons vécue, et quelle capacité nous avons d'accepter des lois injustes qui se moquent des droits de l'homme.

A accueillir partout en Bretagne, et quelle que soit la langue (le spectacle est bilingue, les vidéos sont sous-titrées) : (voir le site)

Voir aussi :
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Youtubeuse, docteure d'Etat en breton-celtique à l'Université Rennes 2 / Haute Bretagne, enseignante, militante des droits humains à Cent pour un toit Pays de Quimperlé, des langues de Bretagne avec Diwan, Aita, GBB, ...., féministe, enseignante, vidéaste, réalisatrice, conteuse, chanteuse, comédienne amateure, responsable depuis vingt ans du concours de haikus de Taol Kurun, des prix littéraires Priz ar Vugale et Priz ar Yaouankiz, ...
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Vos 6 commentaires
Jean-François Miton Le Mardi 31 août 2010 23:27
Petra eo ar "Patois du Lot et Garonne" ?!
Nag ur vezh memestra, dreist holl a berzh bretoned ha brezhonegerien !!!
N'eus ket a "PATOIS" boulc'hurun ! Patois a zo ur ger n'en deus ket a ster a fed yezhoniezh. Ur ster politikel ne lâran ket.
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patrick chevin Le Mardi 31 août 2010 23:27
Eur ger brao eo "patois". Plijoud a ra din evel m'ema gand e oll liviou. Daoust-hag-eñ e vo reizet or geriou a-benn vremañ ? Ha n'eo ked a-walh boud forset da lonka ar peurunvan ?
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Jean-François Miton Le Mardi 31 août 2010 23:27
Ne welan ket al liamm gant ar peurunvan ha perak e klaskit jeu war ar poent-se. Ne vern.
Ar ger patois a gavit brav ("brao", sorry) a zo anezhañ ur ger disprizius daoust d'ho karantez en e c'henver. Implijout a rit ar ger "Patois" evit ar galleg pe ar saozneg pe yezh Danmark ? Implij ur ger disheñvel evit ur yezh all a sinifi ne fell ket deomp welet ar yezh-mañ 'vel ur gwir yezh. 'Gav ket deoc'h ?
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Erwann Denez Le Mardi 31 août 2010 23:27
Gast, b'emañ atav ker prim ar vrezhonegerien da vont war o marc'h ruz ! Gwelet am eus ar pezh-se ivez, am eus kavet dreist, un tammig hirik met dreist ha fromus zoken. Ar ger "patois" n'en deus ker lakaet ac'hanon da gouezhañ diouzh va c'hador, ha koulskoude e sav imor buan din pa vez kaoz a seurt traoù...met aze, din-me yantao, e ranker kompren ez eo ur bomm distaget d'ar c'houlz-se...E tro ar bloavezhioù 50. 60 veze ket implijet ar ger okitaneg gant an dud eno...Memestra eo e Breizh evit ar galaoueg, bremañ e kred an dud implij gallo met p'edon o chom kostez Roazhon, an dud war ar maez a rae patois diouzh o farlant. Sed n'eo ket dav mont e belbi...Dalc'hit nerzh evit stourmoù all. Kenavo.
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Patrick Chevin Le Mardi 31 août 2010 23:27
Pep-hini a ya gand ar geriou evel ma kav e gont... Tud so a gav deho ez eo Breiz-Izel eur ger gwasaad hag evid lod all aved ez eo ar hontrol. Meneget 'm eus ar peurunvan pa vez hennez bountet warnom daoust m'eo noazuz ouz ar brezoneg (Da lared gwir, kalz noazuz eged ar ger "patois"...)
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patrick chevin Le Mardi 31 août 2010 23:27
"aved" > avad kalz "noazuz" eged > kalz noazusoh eged...
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