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- Communiqué de presse -
Les 21- 22 août 851, naissance des limites actuelles de la Bretagne.
Pour fêter la date anniversaire de la bataille de Jengland-Beslé, nous avions posté sur facebook https://www.facebook.com/pages/Centre-dHistoire-de-BretagneKreizenn-Istor-Breizh/323469437819924un petit article. Aujourd'hui, nous avons dépassé le millier de lecteurs. Aussi, nous vous le
frédéric Morvan Par Centre d'Histoire de Bretagne/ Kreizenn Istor Breizh le 24/08/14 23:31

Pour fêter la date anniversaire de la bataille de Jengland-Beslé, nous avions posté sur facebook (voir le site) petit article. Aujourd'hui, nous avons dépassé le millier de lecteurs. Aussi, nous vous le proposons.

Erispoë (mort en 857), fils du roi de Bretagne Nominoë, remporte la bataille de Jengland contre le roi de Francie occidentale, Charles le Chauve (823-877), petit-fils de Charlemagne et futur empereur de l'empire carolingien en 875. En 851, le roi Nominoë meurt subitement, son fils continue l'offensive menée par son père contre le royaume de Charles le Chauve visant à s'emparer de Rennes et de Nantes. Charles le Chauve, obtenant le soutien des autres souverains carolingiens, lève une armée considérable, mais il est vaincu après deux jours de combat sur la Vilaine, soit au pont de Beslé, lieu-dit de la commune de Guéméné-Penfao (44), soit au Grand-Fougeray (35). Le spécialiste de l'empire carolingien, Pierre Riché, mentionna que la bataille aurait eu lieu à Juvardeil dans le Maine-et-Loire. Charles le Chauve finit par s'enfuir abandonnant même son trésor et sa couronne ; son armée aurait subi des pertes considérables, bien plus que les Bretons. Par le traité d'Angers, selon les Annales de Saint-Bertin (favorable aux Carolingiens) Charles le Chauve aurait donné à Erispoë non seulement les insignes royaux mais aussi les comtés carolingiens de Rennes et de Nantes ainsi que le pays de Retz. Après la cérémonie dite de la dation des mains, Erispoë serait devenu le vassal de Charles le Chauve. Il est étrange que Charles le Chauve ait pu donner cette investiture car il n'était pas alors empereur. Soit l'empereur Lothaire aurait accordé ce pouvoir à son frère cadet, soit l'auteur des Annales tente de minimiser l'échec de Charles le Chauve (déjà sérieusement vaincu à la bataille de Ballon) en faisant de cette défaite une victoire, car par cette cérémonie le royaume d'Erispoë intégrait l'empire carolingien empire composé de nombreux royaumes (Lombardie, Arles, Bavière, Aquitaine, Francie orientale, Francie occidentale)

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Cet article a fait l'objet de 2258 lectures.
Vos 5 commentaires
PIERRE CAMARET Le Lundi 25 août 2014 07:25
Cet article m'a apporte des details que j'ignorais .
Ces articles sur l'histoire du pays , ont beaucoup d'importance .. pour l'education generale du Peuple Breton , dont un tres grand pourcentage, ignore presque tout de leur pays .
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MANSKER Le Lundi 25 août 2014 12:03
Il faut souvent se méfier des Annales. Il est une chose malheureusement peu connue de l'histoire de France, et d'ailleurs, que certains ne firent pas dans le détail en falsifiant les chartes. Si l'on se réfère uniquement à ces documents c'est l'Histoire tronquée assurée. Bien que ces faux en écritures soient nombreux, ils sont souvent peu étudiés, mais ils existent, je peux vous l'assurer. Parlons de vassalité. Qui est vassal de qui ? Le roi d'Angleterre Henri III est vassal du roi de France Louis IX, son beau-frère. On continue, le roi de France est vassal de l'évêque de Paris. Vassal n'est pas soumission, qu'on se le dise, c'est simplement un accord tacite de bonne entente cordiale et d'entraide en cas de problèmes majeurs. En exagérant, on pourrait estimer que différents pays chrétiens sont vassaux du Vatican, et se doivent de protéger ce petit pays en cas de force majeure. Ceci étant dit, il est fort probable que l'armée bretonne, à cette période, avec des effectifs moins nombreux, défend des droits acquis de longue date. D'où cette vaillance reconnue, et par les Francs eux-mêmes. Surtout ne jamais oublier que les Bretons se sont battus aux côtés de leurs envahisseurs romains pour repousser les hordes barbares. Qu'ils se font ensuite expulser de leur Île de Bretagne par des Germains (Angles-Saxons, Danes), pour se réfugier chez leurs cousins armoricains. Et qu'ensuite d'autres Germains, les Francs, viennent encore leur chercher querelle ! La coupe est pleine ! On peut alors considérer que les Bretons luttent contre un nouvel envahisseur. Mais c'est plutôt Charlemagne qui dans sa Renovatio Imperis (rénovation de l'empire romain déchu), qui incluait de facto ce territoire breton. Il n'est donc point étrange que Charles le Chauve ait absolument voulu faire du roi de Bretagne son allié, vu sa petite cote auprès de ses propres barons et de ses demi-frères. A noter également à cette époque où beaucoup s'autoproclamaient empereur, avec la bénédiction papale (par descendance de l'empereur Charlemagne). Il eu en effet plus de dix enfants, dont trois déclarés, vous imaginez la famille nombreuse ! Kenavo !!
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Ronan Badouel IB Le Mardi 26 août 2014 10:10
Mais Charlez-Moalig avait cependant des visées expansionnistes, au pire il obtenait la vassalité de Nevenoe, au mieux il s'appropriait la Bretagne Armoricaine. Mal lui en a pris puisqu'il a été battu deux fois de manière cuisante. D'abord à Ballon, ensuite à Jengland. Notre pays gardait alors sa totale indépendance, n'en déplaise aux académiciens franco-français...
On aimerait voir ces faits historiques exposés au grand jour!
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Jean-Louis G. Le Mardi 26 août 2014 14:43
Pas tout à fait car la partie sud Loire n'est pas intégralement celle du duché (le vignoble nantais n'est pas incorporé à ce royaume) :
http://static.skynetblogs.be/media/131610/996341797.jpg
http://fr.wikipedia.org/wiki/Royaume_de_Bretagne#mediaviewer/Fichier:Carte_royaume_Bretagne.svg
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Ronan Badouel IB Le Mercredi 27 août 2014 10:44
En effet, Jean-Louis, ce sud-Loire, c'est à dire les pays des Mauges, Tiffauges et Herbauges n'ayant été cédés en viager par Guillaume Ier de Poitiers (qui deviendra à la fin de sa vie Guillaume III duc d'Aquitaine) à Alain Barbetorte qu'en 942 contre un soutien armé en faveur du roi franc Louis V d'Outremer et contre Hugues le Grand, prétendant à la couronne de Francie occidentale (Neustrie), et Othon de Germanie héritier de la Francie orientale...
L'on voit bien la puissance et la cohésion de la Bretagne, nation déjà entièrement indépendante, face aux tractations et intrigues d'un autre royaume morcelé, la France.
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