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- Communiqué de presse -
La meilleure vision économique, c'est Bayrou
En comparant les propositions des 3 candidats sérieux qui ont une possibilité de devenir Président de la République, l'analyse de leur propositions économiques fait ressortir un net avantage à François Bayrou. C'est le chef d'entreprise qui parle.
Par Yves Le Mestric pour Yves Le Mestric le 21/04/07 16:11

Résumé des propositions des 3 candidats:

Nicolas Sarkozy: mettre en place une politique industrielle.

Cela consiste en fait à continuer ce qui s'est fait depuis 40 ans. Si dans le passé, c'était indispensable car le monde était bipolaire et que les pays en voie de développement s'appelaient pays pauvre et étaient loin de s'en sortir, ce n'est plus le cas maintenant. L'Europe était en train de finir la reconstruction de l'après guerre en structurant une vraie industrie européenne, compétitive et qui se positionnait sur ce qui allait s'appeler la mondialisation. Maintenant la mondialisation est en plein boom, la croissance mondiale est très forte et les pays pauvres sont en voie de développement. Bizarrement, la France n'en profite pas directement. La position de N. Sarkozy est une position conservatrice, sans imagination. Elle se recoupe d'ailleurs sur son projet social. Continuation du centralisme colbertiste, Bonapartisme d'un autre temps (n'est-ce pas l'UMP qui a voulu voter les "bienfaits du colonialisme"). Depuis 5 ans qu'il participe au gouvernement, il a eu une position anti-européenne, mettant dans l'embarras nos partenaires, Allemand notamment avec l'affaire Alsthom. Depuis 5 ans, la croissance a plongé et les investissements en France ont également plongé. Aujourd'hui les grandes entreprises française font l'essentiel de leurs bénéfices en investissants à l'étranger. Taxer ces bénéfices revient en fait à assurer une rente aux Français en faisant travailler les employés étrangers. Du néo-colonialisme.

Segolène Royal: "réconciclier les Français avec les entreprises qui créent des emplois et qui innovent".

Ici, la candidate socialiste propose d'aider les entreprises qui ont des clients et qui font des bénéfices en leur donnant de l'argent public qu'elles devront rembourser si jamais, par malheur, elles n'ont plus de clients et ne font plus de bénéfices. Un non-sens qui résume 40 ans de politique d'assistanat et de volonté de contrôle des entreprises. Un frein à la liberté d'entreprendre. Les entreprises qui ont besoins d'être aidées, sont celles qui ont des difficultés. La meilleure façon d'aider une entreprise n'est surement en lui donnant de l'argent. C'est une hérésie, car le but de l'entreprise est d'en gagner en faisant travailler des gens, pas de faire l'aumone. Ici aussi, le programme est la continuation de la politique engagée depuis 40 ans et dont un cours résumé fut fait par François Mitterand, le père spirituel de Segolene Royal: "contre le chomage, nous avons tout essayé". Aujourd'hui, en France, pour accéder à un marché public, il est indispensable, soit d'être une grande entreprise, soit de connaitre les décideurs locaux. Ceci explique sans doute pourquoi, Segolène Royal est mal conseillée. Elle a consulté les entrepreneurs proches du Parti Socialiste ou du Conseil Regional de Poitou Charente et qui bénéficient de facilité d'accès aux marchés publics par cette proximité. Ce n'est pas une vision, c'est une collusion.

François Bayrou: "Je multiplierai l'emploi [...] en faisant voter une loi [...] qui réserve 20% des parts de marchés publics [aux petites entreprises]".

M. Bayrou à bien compris que l'emploi n'est pas une ressource naturelle que l'on doit partager mais une conséquence de l'activité qui se développe avec elle. La vision de François Bayrou est la plus pragmatique et la moins couteuse. En un mot, la plus efficace.

Comment expliquer qu'aux Etats-Unis, des étudiants ou de simple citoyen qui, à partir de la TPE qu'ils ont lancé leurs garages avec 1000$ en poche, deviennent les dirigeants d'entreprises leader mondiaux sur leur marché? Les exemples sont légions: Google, Apple, Dell, Hewlett-Packard, Yahoo! etc. Grâce à la Small Business Act

Le but d'une entreprise est de développer des produits ou des process qui présentent une réelle amélioration sur leur marché, ou qui crée un nouveau marché. Pour cela, il faut investir, soi de l'argent, soi du temps. Pour rentabiliser ces investissements, les entreprises doivent vendre leur création. Pour vendre, elles doivent avoir des clients. Pour avoir des clients, il leur faut des références et une force de vente. Une force de vente représente un coût et un investissement, donc un risque. Des références, sont des clients, connus qui en utilisant les produits de l'entreprise, lui donne une pérénnité et une expérience en utilisation. En favorisant les PME et TPE qui ont développé une réelle valeur ajouté, non pas en leur donnant de l'argent, ça elle en auront juste en vendant leur produits, mais en leur donnant des clients, ou du moins en leur donnant toute leurs chances de proposer leurs produits afin qu'ils soient reconnus, François Bayrou concoure pour l'égalité des chances pour les entreprises.

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