Le Comité "La Bretagne avec François Bayrou" a cherché à rassembler des Bretons d'horizons variés autour de la candidature de François Bayrou, pour montrer qu'au delà du programme humaniste de l'UDF, F. Bayrou propose une démarche concrète de simplification administrative permettant d'en réduire le coût mais surtout de penser l'organisation territoriale comme un système de proximité et de subsidiarité au service du citoyen.
Emmanuel Morucci, sociologue brestois, écrit que "l'identité n'est pas que nationale elle est aussi régionale et plus largement européenne. Ces identités ne sont pas seulement liées à l'idée de territoire mais aux appartenances multiples qui sont les nôtres quotidiennement. [...] En matière de construction européenne, François Bayrou est le seul candidat qui propose ce lien étroit entre identité régionale et européenne. Son engagement à ratifier la charte des langues régionales est un exemple parfait de cette compréhension de l'osmose qui doit exister entre les deux dimensions territoriales d'appartenance."
Le 3 avril à Quimper, Isabelle Le Bal, conseillère régionale, et Jean-François Pahun, réalisateur, ont mis l'accent sur la langue bretonne, l'audiovisuel, et l'adéquation entre, le choix de F. Bayrou de placer la région au coeur de sa politique territoriale, et nos projets de développement de la culture en Bretagne.
Le 14 avril à Redon, Dominique Julaud, président du Pays de Redon, et Yves Lainé, membre du Conseil de développement de Nantes-Métropole, ont fait valoir l'intérêt pour le développement de la Bretagne de la réunification, du rapprochement entre région et départements, et d'une politique de projets s'affranchissant des clivages politiques partisans.
Le 18 avril à Rennes, Michel Guégan, président de la Communauté de communes du Val d'Oust et de Lanvaux (première créée en France), chargé des questions de services publics et développement rural à l'Assemblée des Communautés de France, membre du Congrès des pouvoirs locaux et régionaux du Conseil de l'Europe, et Hervé Le Borgne, directeur de l'Euro-institut d'Actuariat de l'Université de Bretagne Occidentale, ont développé les thèmes de l'aménagement équilibré du territoire, de l'intercommunalité, et du nécessaire allègement administratif français.
A nos trois réunions, des membres ou représentants du Parti Fédéraliste, d'Alternative Libérale, de Génération Ecologie, de l'UDF, ont présenté la chance de voir être représentées, et se développer, autour de François Bayrou les idées qui animent leurs actions. C'est également dans le cadre de notre comité que le président régional du Parti Radical (parti associé à l'UMP) a exprimé son soutien à François Bayrou, à l'inverse du président national de ce parti.
Des revendications constantes et affirmées en Bretagne, telles que la réunification, l'inscription dans la loi d'un statut pour la langue bretonne, le développement de la création audiovisuelle régionale, et plus largement la décentralisation, ainsi que l'affirmation du cadre européen, ont ainsi pu être développées par les membres de notre comité.
De nombreux courriers de soutien nous sont parvenus, deux d'entre eux relativisant la place de nos demandes dans le programme Bayrou. Nous pouvons leur répondre, d'une part que les réponses sont effectivement présentes dans le projet de F. Bayrou, que d'autre part il ne propose pas aux élécteurs de lui déléguer le pouvoir, mais d'y participer sur la base des élections législatives à venir.
Pour cette raison, nous souhaitons donc pour ce dimanche d'élection, bien sûr la qualification de François Bayrou pour le deuxième tour, mais également que son score soit significativement plus élevé en Bretagne qu'en France. Ces deux conditions nous assureront de pouvoir participer à une émancipation de l'arbitraire administratif vers une plus grande autonomie de gestion des intérêts bretons.