L’État français avec ses effectifs pléthoriques de fonctionnaires et de hauts fonctionnaires, ces derniers rémunérés entre 200 000 et 250 000 euro par an n’a besoin de personne pour faire des études et des calculs prévisionnels. Et pourtant, moyennant des dizaines de millions d’euros, McKinsey s’est vu confier la gestion des hôpitaux, de l’Éducation nationale, la crise du covid et de nombreux autres dossiers où le pantouflage est monnaie courante. Le pantouflage est l’action d’aller de la fonction publique vers des emplois privés et inversement. Ainsi, des consultants de McKinsey qui ont soutenu la candidature d’E. Macron en 2017 se retrouvent une fois celui-ci élu à des postes clés dans des ministères.
Dans ce système étatique élitiste et oligarchique on va du public au privé, le pantouflage des hauts fonctionnaires énarques et copains de promotion se fait dans les deux sens.
Inutile d’accuser tel ou tel président, c’est le système étatique qui veut ça et il est corrompu.
Les médias subventionnés volent au secours du président actuel en nous disant que c’est la même chose ailleurs !
On peut répondre que ces autres pays ne consacrent pas un tel niveau de dépenses publiques pour une armée de hauts fonctionnaires.
Le niveau des dépenses publiques : en 2020, les dépenses publiques s'élèvent en France à 1 420 Md€, soit l'équivalent de 61,7 points de PIB, après 1 349 Md€ et 55,4 points de PIB en 2019. Soit au moins 10 points de moins que la France pour les vraies démocraties d'Europe.
Ce dossier McKinsey laisse apparaître aussi des missions fortement rémunérées qui semblent bien vides ! Des études bien maigres, des rapports peu utiles voire inutilisés.
Des récompenses pour services rendus ?
Et pendant ce temps-là l’ancien maire que j’ai été de 2008 à 2014 est condamné pour avoir dépassé de quelques milliers d’euro le plafond sans appel d’offre pour l’achat d’un logiciel en ligne de gestion prospective, plafond qui est d’ailleurs passé à l’époque de 20 000€ à 4000€ pour revenir à 20 000€ et maintenant à 40 000€ !
Condamné aussi, pour avoir fait appel à un cabinet d’expertise en gestion publique.
Le Centre de Gestion de Loire-Atlantique était dans l’incapacité de nous fournir une fonctionnaire secrétaire-comptable. Pourtant il nous fallait remettre les Comptes administratifs à la préfecture.
Avec l’accord de mon conseil municipal j’ai donc fait appel à Fidelia, cabinet d’expertise en gestion publique.
La condamnation de cette justice d’État a été terrible.
La tribunal dans son jugement a reconnu qu’il n’y avait pas eu d’enrichissement personnel mais que c’était grave d’avoir recruté les service d’un cabinet privé qui se substituait à une fonction de fonctionnaire.
Intéressant non de mettre en parallèle ces deux dossiers ? !
Dans le Finistère un maire a été condamné à une peine de 9500 € pour ne pas s’être retiré de la salle du conseil municipal au moment de voter une subvention pour une association dont il était … vice-président.
J’avoue que cette erreur je ne l’aurais pas commise. Ceci dit, normalement la loi protège les maires qui ne sont pas des experts en droit public.
Quant à moi, la condamnation a été terrible.
10 mois de prison avec sursis et 5 ans d’inéligibilité.
Maire et militant breton, c’est la note à payer.
Cette condamnation est à finalité politique comme me disait un ancien avocat qui a défendu des Basques et des Bretons. Me faire taire et m’empêcher de me présenter à des élections.
Le procureur n’avait pas retenu la montagne d’accusations portées par les nouveaux élus me succédant mais aussi par l’ancien maire que j’avais battu aux élections en 2008 et qui avait déclaré en conseil municipal que pavoiser la mairie avec le Gwenn ha Du c’était « insulter la France ».
La maire actuelle étant un petit soldat du parti Les Républicains, il est clair qu’elle a été téléguidée pour entretenir cette machination politique visant à m’abattre politiquement et humainement d’ailleurs.
Diaboliser, marginaliser et isoler étant la stratégie de ce système.
Peu importe que j’ai été un entrepreneur ayant réussi dans ma société créée il y a 27 ans, réussite liée à un travail énorme et aussi, je me permets de le dire, à des compétences, peu importe que notre plan de développement de ma commune – mes adjoints et mon équipe municipale ayant été formidables dans ce management- apporte des entrées financières importantes pour moderniser et équiper la commune, il fallait démolir et salir.
CONCLUSION : le plus intéressant dans tout ça c’est de voir P. Grosvalet président PS du CD 44 venir aux vœux de cette maire bras dessus bras dessous avec Laurent Dejoie notable LR du vignoble et vice-président du Conseil régional des pays de Loire pour dire en chœur le plus grand mal qu’ils pensaient de l’ancien maire Alan Coraud !
Eux ils savent s’unir pour combattre ceux qui veulent une Bretagne Réunifiée et émancipée.
Et nous ?
Quand dirons-nous Breizh da gentañ / Bretagne d’abord ?
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