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- Communiqué de presse -
Point de vue. « La Russie doit quitter l’Ukraine »
L’invasion de l’Ukraine par l’armée russe est inacceptable. La Russie doit quitter l’Ukraine. Faisant fi du droit international, l’armée russe a envahi l’Ukraine. Il s’agit d’une agression qui ne peut rester sans réaction ferme de...
Par pour Le blog de paul Molac le 1/03/22 15:59

L’invasion de l’Ukraine par l’armée russe est inacceptable. La Russie doit quitter l’Ukraine.

Faisant fi du droit international, l’armée russe a envahi l’Ukraine. Il s’agit d’une agression qui ne peut rester sans réaction ferme de la communauté internationale.

La défense de la minorité russophone du Donbass était un prétexte. Ce genre de prétexte est d’ailleurs régulièrement invoqué par Poutine pour maintenir les pays de l’ancien bloc soviétique dans une forme de soumission, la Tchétchénie et la Géorgie hier, l’Ukraine aujourd’hui.

Après la satellisation de la Biélorussie, l’annexion de la Crimée en 2014 et la reconnaissance unilatérale de l’indépendance des Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk par la Russie, l’invasion de l’Ukraine représente une étape supplémentaire de l’expansion russe en Europe voulue par Vladimir Poutine.

Cette agression ne peut que nous inquiéter. La Russie est une puissance nucléaire. Elle est dirigée par un autocrate qui viole le droit international. Son action encourage les autres dictatures à agir de façon autoritaire et violente en écrasant les peuples et en bafouant les droits de l’homme.

Cette agression rappelle à tous ceux qui ont fait un peu d’histoire le sort de la Tchécoslovaquie envahie en 1938 par les troupes du régime nazi sous prétexte de protéger la minorité allemande des Sudètes. Si les minorités doivent être protégées, elles ne doivent pas non plus être instrumentalisées militairement par des Etats autoritaires peu soucieux des droits humains.

Quand on sait que la Chine a des visées sur Taïwan et en Mer de Chine méridionale, on peut être préoccupé de ces opérations militaires qui en préfigurent d’autres.

La question aujourd’hui est double : Comment arrêter Poutine et empêcher les dictateurs d’imposer leur loi au mépris du droit international tout en évitant une escalade que personne ne peut se permettre, sous peine de mettre la planète à feu et à sang par une guerre nucléaire ?

Poutine ne reculera que devant un rapport de force qui lui sera défavorable.

Les sanctions économiques sont certes utiles mais insuffisantes et reposeront sur le peuple russe qui en fera les frais. Poutine se servira donc des difficultés pour rejeter la faute sur les Occidentaux. Ces sanctions auront aussi des conséquences sur nos économies.

La diplomatie, les instances internationales doivent faire pression sur la Russie et tous les pays qui pourraient être enclins à être conciliants avec elle.

Enfin, il faut aider les Ukrainiens par tous les moyens, humanitaires, économiques et en apportant du matériel militaire capable de mettre en échec les Russes comme les drones ou les missiles sol-air.

Une force d’interposition visant au maintien de la paix, placée sous l’égide de la communauté internationale, devra ensuite être déployée en Ukraine, sans risque de blocage, pour préparer une solution diplomatique.

La faiblesse ne fait que renforcer l’agressivité et l’impression de puissance des dictateurs. L’Union européenne devrait comprendre que dans la situation actuelle de la géopolitique mondiale, une Europe de la défense est une nécessité. Demain, au nom de la défense des minorités russes, Poutine pourra très bien attaquer les pays baltes qui sont dans l’Union européenne et dans l’Otan. Nous sommes dans l’UE, nous sommes donc directement concernés.

La liberté n’a pas de prix mais l’asservissement en a un.

 Ce communiqué est paru sur Le blog de paul Molac

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