Le Parti Breton exprime sa solidarité à l'égard des parents d'élèves de Guichen, Guignen et Saint-Senoux. L'Education nationale française refuse à 24 élèves l'ouverture d'une classe bilingue publique à Guichen alors que tous les critères d'ouverture sont réunis. Il est évident que le Rectorat de Rennes s'efforce de freiner, au prix du deni de démocratie, toute progression des filières bilingues breton/français, en Ille-et-Vilaine, un des départements justement les plus peuplés de Bretagne.
Il existe aussi d'autres techniques pour tenter de décourager les parents d'élèves, comme par exemple à Redon. En 2006, l'institutrice bilingue de maternelle partie en congé de maternité, avait été remplacée par une institutrice monolingue. La même chose se reproduit encore cette année. Les enfants de maternelle inscrits en bilingue à l'école publique de Redon ont, en fait, depuis avril 2007 une remplaçante monolingue. L'Education nationale en s'attaquant aux classes maternelles souhaite ainsi mettre en péril l'avenir de la filière et se moque éperdument des exigences pédagogiques du bilinguisme précoce. Les parents d'élèves confrontés à se travail de sappe pourraient ainsi multiplier les exemples sur l'ensemble de la Bretagne.
Heureusement, les parents d'élèves sont déterminés à faire valoir leurs droit. Les Bretons doivent être fermes pour défendre leurs droits auprès de l'Education nationale française. Les Bretons doivent aussi en tirer les conclusions qui s'imposent. Quel que soit le gouvernement de droite comme de gauche, il nous faudra sans arrêt batailler pour avoir souvent moins que le minimum. Le vote breton et le renforcement du Parti Breton, parti d'union pour la Bretagne, s'imposent pour construire notre propre modèle éducatif en Bretagne dans le respect des choix des parents.
Le Parti Breton appelle à participer à la manifestation organisée par les parents d'élèves le mardi 11 septembre 2007 à l'entrée principale du SPACE (Saint-Jacques de la Lande près de Rennes) pour appuyer la demande des parents d'élèves de rencontrer le président Sarkozy.
pour le Parti Breton, E. Granville membre du Bureau national