Alors que le surréalisme est souvent présenté comme un mouvement urbain, les surréalistes, à commencer par André Breton, nombreux à avoir séjourné plus ou moins longtemps en Bretagne, voire à y être nés, ont été et sont toujours très profondément marqués par les mythes, les légendes et les paysages de Bretagne et plus largement, pour certains d'entre eux d'origine britannique, de Celtie.
« Comme le montre Patrick Lepetit dans ce livre, les surréalistes ont voulu voir dans le celtisme les vestiges de la tradition occidentale et dans l'art celte la matrice de leur propre art. » Alors que le surréalisme est souvent présenté comme un mouvement urbain, les surréalistes, à commencer par André Breton, nombreux à avoir séjourné plus ou moins longtemps en Bretagne, voire à y être nés, ont été et sont toujours très profondément marqués par les mythes, les légendes et les paysages de Bretagne et plus largement, pour certains d'entre eux dʼorigine britannique, de Celtie.
Cʼest ainsi quʼaffleurent dans leurs peintures et leurs écrits, inspirés de ceux des précurseurs, Alfred Jarry, Tristan Corbière, Saint Pol Roux, Victor Segalen ou Anatole Le Braz, les figures dʼArthur ou de Lancelot, de Tristan ou de lʼAnkou, quʼy sonnent encore les cloches de la ville dʼYs, que lʼon sʼy promène sous les frondaisons de Brocéliande ou dans les paysages ouverts sur lʼinfini des îles, presquʼîles et archipels du monde celte.
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Ancien élève de lʼEcole normale supérieure de Saint-Cloud, ancien lecteur de lʼUniversité de Londres, poète, collagiste et essayiste lié à la mouvance surréaliste, Patrick Lepetit est notamment l'auteur de Surréalisme, Parcours souterrain, aux Editions Dervy. Il a reçu en 2020, pour La Tête dʼOgmius, la Bourse Sarane Alexandrian de la création d'avant-garde décernée par la Société des Gens de Lettres.