(voir le site) " alt="?" width="479" height="265" /> Aux Forges, la même tradition religieuse perdure depuis plus de 200 ans : celle du pardon de Saint-Eloi. Tout est encore identique… à ceci près que les chevaux de trait ont, lors de la bénédiction, largement cédé leur place aux gros tracteurs agricoles, aux élégants chevaux de selle ou encore aux deux-roues. On peut d’ailleurs le voir sur la photo : le Père Marbaud ne semble pas contrarié d’approcher des gros engins agricoles pour les bénir ! Comprenez, au temps où la vie de la commune était rythmée par les activités agricoles, forestières du fait de sa proximité avec la forêt de Lanouée et métallurgiques avec la présence du haut fourneau, les hommes du village, qui assuraient des travaux très techniques, durs et dangereux, ont rapidement demandé à obtenir la protection de Saint-Eloi. S’est alors installé un pardon en faveur du saint-patron des travailleurs avec une procession et une bénédiction des ouvriers et de leurs outils de travail. Au fil du temps, des évolutions, ce sont les cavaliers et leurs montures, mais aussi les agriculteurs de la commune et des environs au volant de leurs engins modernes ou encore les propriétaires de d’attelages ou de machines de tradition qui se font bénir au pardon. Une pérennisation de l’événement qui, dans tous les cas, semble ravir les habitants. (voir le site) " alt="20180902_134519" width="457" height="257" />Ce communiqué est paru sur Le blog de paul Molac