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Bruz : Comme tous les ans les parents d'élèves bilingues breton-français ont été roulés dans la farine.
Au mois de juin dernier à la Ligue Bretonne des Droits de l'Homme, nous nous sommes étonnés que le mouvement culturel et politique breton considère que l'adoption par le congrès de l'État français de la reconnaissance des langues régionales dans le Patrimoine de la France (article 75-1) soit une grande avancée
Par Michel Herjean pour Ligue Bretonne des droits de l'Homme le 14/10/09 3:09

Au mois de juin dernier à la Ligue Bretonne des Droits de l'Homme nous nous sommes étonnés que le mouvement culturel et politique breton considère que l'adoption par le congrès de l'état français de la reconnaissance des langues régionales dans le Patrimoine de la France (article 75-1) soit une grande avancée. Nous ne nous faisions aucune illusion. Nous le disions déjà à l'époque : cette reconnaissance ne donne aucun droit à l'enseignement des langues régionales. ( http://agencebretagnepresse.com/fetch.php?id=12377&key=au%20bon%20plaisir%20du%20prince&key1=)

Selon le Conseil de l'Europe, les langues régionales font partie du patrimoine culturel de l'humanité et constituent une formidable richesse qu'il convient de valoriser. Il est grand temps que l'Etat Français s'en aperçoive et mette fin à une politique de destruction linguistique d'un autre temps sur son territoire et qu'enfin des mesures concrètes soient rapidement prises pour traduire cette reconnaissance dans les réalités.

Attendre qu'un rendez vous avec le recteur d'académie puisse régler le problème d'ouverture d'une classe bilingue français-breton est illusoire. Ce n'est pas l'appui de quelques élus locaux convaincus pour la plupart de la légitimité de cette demande qui changera grand chose. Le recteur d'académie est un haut fonctionnaire qui applique les directives de son ministre de tutelle. Dans l'éducation nationale, chaque année, 14 000 postes d'enseignants sont supprimés, c'est la volonté de nos gouvernants. Dans cette optique il n'a aucune raison de faire une « fleur » à quelques parents motivés, il trouvera toujours plusieurs excuses pour ne pas accorder ce poste en espérant que la mobilisation s'estompe avec le temps.

L'éducation nationale ne donne aucun droits aux parents concernant l'enseignement du breton, elle leur donne seulement une possibilité de le faire avec les mêmes règles de fonctionnement que pour l'enseignement monolingue, égalité républicaine oblige, à la discrétion des autorités compétentes hiérarchisées : ministère, recteurs inspecteurs.

« C'est pour quand la loi sur l'enseignement du breton et des langues régionales? »

Dans l'Etat français aucune loi n'encadre l'enseignement des langues régionales même si elles appartiennent aujourd'hui au patrimoine de la France. Ceux de nos élus qui sont attachés à leur sauvegarde feraient bien d'y penser avant que ce patrimoine ne finisse au musée. Ce sont eux qui légifèrent, ils sont élus et payés pour cela. M. Herjean

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