Un 16e mât avec son Gwenn-ha-Du a été posé en Pays de Retz samedi 20 novembre à l'initiative du Comité local de Bretagne Réunie du Pays de Retz dans le cadre de l'action "La Loire-Atlantique aux couleurs de la Bretagne".
C'est sur la propriété de Stéphane et Didier en la commune du Pellerin qu'une vingtaine de personnes du CL Pays de Retz ainsi que le sonneur de veuze Daniel Valy se sont retrouvés pour cet évènement qui participe clairement au rappel de l'identité bretonne de notre Bretagne méridionale, le Pays de Retz.
C'est aussi une façon forte de dénoncer la négation de notre bretonnitude par un pouvoir politique qui, à travers les nombreux gouvernements qui se succèdent, continue à oeuvrer à la fragilisation de la Bretagne.
Nous posons de nouveau la question :
Qui a peur d'une Bretagne forte ?
Bretagne Réunie rappelle que cette partition de la Bretagne en deux régions administratives crée une fragilisation de la vie économique de toute la Bretagne et que les élèves subissent une propagande étatique niant la Bretagne intégrale.
LES MEDIAS participent aussi depuis des décennies à cette propagande anti-bretonne.
Quant aux élus de Loire-Atlantique, peu ont le courage de revendiquer la réunification.
Ce déni de démocratie représente une violence politique et ne peut être réparé que par une démarche politique impliquant la démocratie représentative.
Nous mettons en garde contre ceux qui veulent nous entraîner dans une banalisation de cette revendication par un referendum où les forces hostiles à la Bretagne réunifiée représenteront une force considérable pour empêcher un vote positif des électeurs.
A l'image d'un referendum en Kanaky, si les dès sont pipés, inutile de cautionner ce type de piège.
Bretagne Réunie travaille pour une décision politique à travers une loi ou un amendement dans une loi afin que la Bretagne soit réunifiée. Notre pétition en 2018 de 105 000 signataires réclamait une consultation en Loire-Atlantique. Le mépris politique toutes tendances confondues a saboté ce processus. Aujourd'hui, cette pétition de BRETAGNE RÉUNIE prouve en tout cas que le gouvernement, les députés et les sénateurs ne peuvent rester sourds à cette exigence démocratique de respect des textes internationaux.