Bretagne Réunie a écrit à la société Endemol pour protester contre "le choix de créer une Miss Pays de la Loire en y intégrant le département de la Loire-Atlantique". Ailleurs, en Normandie et en Savoie, réunifiées pour l'occasion, le comité Miss France n'hésite pas à faire fi du découpage administratif français.
Dans cette lettre datée du 27 septembre 2010 et adressée à Sylvie Tellier, Bretagne Réunie écrit que "le département de la Loire-Atlantique (...) est un département breton, et qu'il devrait participer aux élections de Miss Bretagne". L'association rappelle les origines de "la partition de la Bretagne (qui) remonte au 30 juin 1941" et "l'invention Pays de la Loire (qui) n'est qu'un découpage administratif sans réalité humaine, historique ou culturelle".
Il y a deux poids, deux mesures pour Bretagne Réunie qui se réjouit de voir que "la Normandie est réunifiée pour la circonstance, que la Savoie a droit à sa Miss". Paul Loret, président de l'association qui milite pour la réunification bretonne, fait part de son mécontentement : "Nous considérons donc votre choix comme discriminatoire."
La société Miss France qui est en concurrence avec Geneviève de Fontenay, organisera l'élection de sa propre Miss Bretagne le 26 octobre à Pontivy ( voir notre article ). "Il est encore temps de changer, en acceptant les Miss de Loire-Atlantique aux élections bretonnes", demande Bretagne Réunie qui laisse entrevoir des représailles : "En l'absence d'un engagement ferme de tenir compte de la volonté des Bretonnes et des Bretons, nous appellerons l'ensemble des habitants des cinq départements bretons à s'opposer à cette nouvelle mutilation de la Bretagne."