Le collectif s'était donné rendez-vous samedi 17 novembre devant la gare SNCF de Vannes. Objectif : sensibiliser les usagers au bilinguisme dans les transports publics. Un lieu qui n'a pas été choisi au hasard. Dewi sibéril, le porte-parole de la section vannetaise, rappelle que si « la gare de Vannes a été rénovée en 2007 avec une signalétique français – allemand – anglais, la SNCF a, en revanche, passé le breton à la trappe… ». Drapés dans leur t-shirt orange, une vingtaine de membres se sont donc invités au son du biniou, pour une opération de « die-in ». Allongés sur le sol, un masque blanc sur le visage, ils ont attendu que l'Ankou viennent les faucher. Par cette communication visuelle, Ai'ta bro Gwenned entend symboliser la mort lente de la langue bretonne, si celle-ci continue d'être exclue de la place publique.