Hier, j’ai défendu, dans l’émission « Dimanche en politique » de France 3 Bretagne l’idée d’obtenir davantage d’autonomie pour les collectivités en quête d’efficience de leur action publique. Je constate d’ailleurs que cette idée fait consensus au sein de l’ensemble des élus au conseil régional de Bretagne, de gauche comme de droite, à l’exception notable du RN qui réclame toujours « plus de Paris et moins de Bretagne ». Ce mot « autonomie » est souvent caricaturé et dévoyé. L’autonomie n’est pas l’indépendance. Je défends l’idée que l’État puisse conserver l’ensemble des fonctions régaliennes (police, justice, défense, monnaie, affaires étrangères). En revanche, il me paraît aujourd’hui nécessaire que les lois et les réglements puissent faire l’objet d’adaptation au regard des spécificités particulières pour garantir une meilleure action de la puissance publique au profit des concitoyens. Il s’agit simplement de partager le pouvoir entre les collectivités locales et le pouvoir central concentré à Paris. C’est, au demeurant, le modèle d’organisation qui a été adopté par tous nos voisins européens avec qui nous partageons une frontière métropolitaine. En quoi serait-elle utile ? Davantage d’autonomie permettrait d’adapter à nos spécificités, des règlements, écrits à Paris, tatillons, complexes, et au final très difficiles à appliquer pour les collectivités, les fonctionnaires d’Etat dans les préfectures et les citoyens. Or, les résultats de cette organisation sont connus : perte d’argent, rallongement des délais pour faire les projets, et fatigue, voire exaspération, des élus locaux et des citoyens. Nous sommes à la fin d’un cycle qui a abouti à une thrombose administrative que tout le monde dénonce. Il est temps de faire confiance aux territoires, aux acteurs de terrain, aux élus locaux. Vous pouvez visionner le débat en cliquant sur le lien https://www.france.tv/…/5777637-autonomie-apres-la… Ce communiqué est paru sur Le blog de paul Molac http://paulmolac.bzh
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