Lors du Sial 2010 à Villepinte, l'association Produit en Bretagne a annoncé ce midi la création de sa filiale export baptisée "Bretagne Excellence".
L'ambition de cette société commerciale est de commercialiser deux gammes : des produits premium issus de TPE/PME à destination de l'Europe du Nord, de l'Asie et de l'Amérique du Nord ainsi que des produits de gros volumes à destination de pays asiatiques (Vietnam, Corée, Chine et Malaisie). Ce projet collectif est l'aboutissement de deux ans de réflexion d'un groupe de travail export de Produit en Bretagne.
"Nous voulons porter haut et fort les couleurs de la Bretagne et le savoir-faire des Bretons", a affirmé Jakez Bernard, le président de Produit en Bretagne, à l'occasion d'un point presse qui s'est tenu le mercredi 20 octobre sur le stand de la région administrative Bretagne au Salon International de l'agroalimentaire (Sial). Le président du Conseil régional, Jean-Yves Le Drian, participait également à cette rencontre.
Pour une Bretagne belle, prospère, solidaire et ouverte sur le monde
Malo Bouëssel du Bourg, directeur depuis un an de l'association au logo jaune et bleu, a détaillé le positionnement des deux gammes et les aspects opérationnels de la marque et de cette société commerciale (SAS), qui fonctionnera, dans un premier temps, avec un directeur, un chef de produit et un assistant trilingue. Jakez Bernard a retracé le parcours de l'association qui est aujourd'hui forte de 230 organisations membres. Il a replacé l'action du réseau de décideurs dans une philosophie qui se résume en une formule : Pour une Bretagne belle, prospère, solidaire et ouverte sur le monde.
Le système France, un boulet pour la Bretagne
Le président de l'Institut de Locarn, Alain Glon, qui se tenait debout à ses côtés était au diapason. Il s'est réjoui de la perspective de "mobiliser les capacités de production disponibles des usines bretonnes" mais a pointé du doigt avec sévérité et réalisme "le système France (qui) nous fait perdre de la compétitivité". "Nous pouvons gagner si la Bretagne sort de sa mentalité de sous-traitant".