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Manifestation du 11 janvier 2014 à Bilbao
- Communiqué de presse -
150.000 Basques dans la rue et nous ?
Ça s'est passé près de chez nous, en Europe, aux portes de l'État français et nous n'avons pas entendu un traître mot dans cette soupe médiatique quotidienne. 150.000 personnes sont descendues dans les rues de Bilbao pour défendre leurs droits.
Par Bertrand Deleon pour Gwened / Vannes 2014 le 14/01/14 0:25

Ça s'est passé près de chez nous, en Europe, aux portes de l'État français et nous n'avons pas entendu un traître mot dans cette soupe médiatique quotidienne servie entre les quenelles et le fromage de Hollande.

150.000 personnes sont descendues dans les rues de Bilbao pour défendre leurs droits. Et ces derniers ne se contentent pas de démonstrations de force, ils votent !

Et ils votent pour la construction déjà bien avancée d'Euskal Herria (Pays Basque) : leurs administrations, leur réseau d'entreprises, la gestion de leurs impôts, leurs budgets, l'investissement dans les infrastructures nécessaires à leur économie, leurs marchés, leurs circuits internes, leurs exportations, leurs réseaux de transports, leurs axes de communication, leur politique énergétique...

Bref, ils ne demandent pas, n'attendent rien mais ils font ! Ils remplissent les urnes de leurs bulletins basques et comme leurs voisins européens de Catalogne, du Pays de Galles, d'Écosse, de Flandre, et au-delà, ils se donnent des droits et sont avides de démocratie.

Ils sont dans la dynamique des nations d'Europe qui jettent les bases d'une nouvelle économie, de nouveaux modes de financement, au service de l'Homme et de l'emploi. Apparemment, ça marche. Il n'y a qu'à visiter les campagnes, les villes et villages de ces pays pour constater une vitalité qui tranche complètement avec le marasme économique inhérent des grands États et d'un système en bout de course. Là bas, ça bouge, ça vit !

Alors, pourquoi n'essaierions-nous pas ? En commençant par l'échelon local, ce n'est pas du tout difficile à mettre en place.

A Vannes, la liste Forum Breizh, ancêtre de Vannes 2014, n'avait atteint que 6 % des suffrages en 2001 et pourtant, n'en déplaise à ceux qui se permettraient de cracher dans la soupe, cette base a permis des avancées considérables, sans alliance inutile et pourtant sans élu ! Il faudrait en effet être de mauvaise foi pour ne pas percevoir la reconnaissance de revendications née de la prise en compte des 6 % de Vannetais qui n'ont pas succombé aux sirènes « du parti français le plus breton le temps d'une élection » … Et tout cela, en dépit d'une propagande démesurée ; leurs moyens n'étant pas les nôtres.

Alors qu'attendons-nous ? Il n'y a qu'une voie pour améliorer le quotidien et envisager un avenir, celle qui portera cette nouvelle Europe unie sous ses cent drapeaux. Vous ne la trouverez pas chez ces partis, prêts à tout effet d'annonce le temps d'une élection. L'ambition est clairement pour eux de satisfaire un centralisme qui promulguera la carrière de quelques individus. Chaque formation politique aura sa caution bretonne : un homme, un parti en alliance n'offrira qu'un strapontin, un leurre aux électeurs et fera perdre un temps précieux. Alors, préférez l'original à la copie lorsque c'est possible !

Vannes 2014 est une liste du Parti Breton constituée de femmes et hommes sincères, se démarquant clairement de l'affairisme régnant. Vannes 2014, c'est la voie de l'emploi, du développement équilibré, d'une économie à visage humain, d'une Bretagne prospère dans le concert des nations d'Europe.

Pour Vannes 2014, Bertrand Deléon.