Le journal Libération publie ce matin dans sa rubrique "Rebonds" un pamphlet de Françoise Morvan. Egale à elle-même, l'anti-communautariste y compare les bretons à des bestiaux, soulignant que ces bretons doivent la "réunification" de leur langue à un nazi et le dessin de leur drapeau, le gwen-ha-du, à un collaborateur. Derrière la Breizh Touch, sur laquelle nous reviendrons, se cacherait un immense complot...
Françoise Morvan est une militante. Une militante acharnée contre l'enseignement du breton à l'école et toute généralisation de la pratique du breton en Bretagne.
Nous ne commenterons pas son texte. D'autres le feront sans doute pour nous. Nous ne reprendrons qu'une phrase, issu de son livre "Le Monde comme si. Nationalisme et dérive identitaire en Bretagne" (Actes Sud, 2002) : En France, "Le traitement de l'information est caricatural pour ce qui touche au fait régional."
Libération, qui fut autrefois un journal, en apporte la preuve. Systématiquement silencieux sur les difficultés rencontrées par les parents demandeurs d'enseignement bilingue en Bretagne, et ailleurs, il offre aujourd'hui ses pages à un discours haineux. Les bretons, et les français, méritent mieux.
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