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- Communiqué de presse -
Une proposition de loi de Paul Molac sur les langues régionales discutée dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale le 14 janvier
Une proposition de loi sur les langues régionales de Paul Molac, député du Morbihan, sera discutée dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale le 14 janvier après avoir été discutée le mercredi
Paul Molac Par Paul Molac le 17/12/15 18:02

Une proposition de loi sur les langues régionales de Paul Molac, député du Morbihan, sera discutée dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale le 14 janvier après avoir été discutée le mercredi 16 décembre en Commission des Affaires culturelles et de l’éducation.

Moins de deux mois après le rejet de la ratification de la Charte européenne des langues régionales par le Sénat, cette proposition de loi consiste à renforcer l’usage des langues régionales au travers des deux piliers d’une politique linguistique : l’enseignement et leur visibilité dans l’espace public et audiovisuel. Après le rejet de cette Charte, il est en effet plus urgent que jamais de mobiliser tous les instruments disponibles, dont la loi, pour donner une réalité à l’objectif de sauvegarde des langues régionales induit par leur consécration à l’article 75-1 de la Constitution depuis la réforme constitutionnelle de 2008.

Concernant l’enseignement, il s’agit premièrement de donner la possibilité d’utiliser plus largement en termes horaires les langues régionales dans l’enseignement public, et deuxièmement d’ouvrir aux collectivités territoriales compétentes et volontaires, des possibilités de financement des dépenses d'investissements des établissements d'enseignement général associatifs, laïcs, ouverts à tous, gratuits et respectant les programmes nationaux qui dispensent un enseignement bilingue français-langue régionale. C’est typiquement le cas des écoles Ikastola au Pays Basque ou Diwan en Bretagne. Ces dispositions sur l’enseignement, supprimées en commission, seront proposées à rétablissement en séance par Paul Molac.

En ce qui concerne la visibilité des langues régionales dans l’espace public, celle-ci passe d’abord par la signalétique bilingue. L’ambition est d’encourager et de rationnaliser, à la demande de la Région, la pratique des traductions en langue régionale des signalisations et des supports de communication des services publics et principales voies de communication, pour lesquelles les pratiques sont aujourd’hui très inégales. En effet, l’appropriation d’une langue par sa population, passe nécessairement par sa visibilité dans l’espace public.

Cette visibilité doit également passer par les médias. Il est donc proposé d’ajouter comme mission au Conseil supérieur de l’audiovisuel un rôle de veille à l’attribution d’une place significative aux langues et cultures régionales dans l’ensemble des médias. Le but est bien de lutter contre leur actuelle marginalité : 400 heures par an sur France 3 (+ 600 heures sur la chaîne corse Via Stella) et quelques heures sur France Bleu ne suffisent pas à réveiller une langue.

L’adoption, le 14 janvier prochain de cette proposition de loi constituerait une véritable avancée attendue par l’ensemble des locuteurs et défenseurs de nos langues régionales.

(voir le site) vers la proposition de loi initiale

Voir aussi :
Cet article a fait l'objet de 1010 lectures.
Paul Molac est député apparenté à l'Union démocratique bretonne (UDB) de la 4ème circonscription du Morbihan. Secrétaire de la Commission des Lois, co-président du Groupe d'études sur les langues régionales à l'Assemblée nationale, il a été Président de l'association des parents d'élèves pour l'enseignement du breton à l'école publique (Div Yezh)ainsi que Président du Conseil Culturel de Bretagne de 2009 à 2012.
Voir tous les articles de Paul Molac
Vos 15 commentaires :
kris braz Le Vendredi 18 décembre 2015 09:56
La / sa dernière chance ?
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Jo Pevedic Le Vendredi 18 décembre 2015 12:14
C'est très chevaleresque à l'égard des barons socialistes cette propension à distribuer les coups d'épée dans l'eau. Rien n'est retenu, tout tombe. :
http://www.assemblee-nationale.fr/14/amendements/3288/CION-CEDU/AC5.asp
http://www.assemblee-nationale.fr/14/amendements/3288/CION-CEDU/AC6.asp
Même l'idée de confier une partie de la gestion aux régions concernées selon leur bon vouloir, ça bloque. C'est incroyable, on ne peut pas croire qu'un poids politique suffisant autorise cela.
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Léon-Paul Creton Le Vendredi 18 décembre 2015 13:11
Fiche nous la paix! Tu as choisi ton camp...pour 30 deniers! Le même que l'UDB depuis cinquante ans, et beaucoup trop d'autres, et nous en mesurons les résultats et conséquences. Tout l'avenir aussi vide que ce passé , proche ou plus ou moins lointain, que nous connaissons bien! Et je pense que tu ne peux ignorer que cela continuera.
Comme si de rien était, tu nous re-balances les mêmes salades...Nous savons comment se déroulera le processus tant de fois vécu , et tu nous diras : C'est pas moi, c'est eux!...
Alors deviens inaudible! Invisible! S'il te plaît...
Bien entendu je m'attends parfaitement à ne pas être mis en ligne.
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M.Prigent Le Samedi 19 décembre 2015 03:38
"Moins de deux mois après le rejet de la ratification de la Charte européenne des langues régionales par le Sénat,..."
Rejet !...C'est forcément la faute de la droite qui dirige le Sénat depuis les départementales !
Car, bien entendu la Gauche qui disposait de TOUS les pouvoirs, y compris au Sénat n'a pas eu le temps de le faire en 3 ans !
Comme dit l'interlocuteur précédent, l'enfumage permanent sur la décentralisation et autre Charte, ça commence à bien faire !
50 ans ans de promesses, d'aller-retour AN-Sénat, de blablabla...Je ne sais pas pour les jeunes, mais nous les anciens, les septuagénaires voire plus, qui suivons ce cirque, nous ne croyons pas une seconde au succès de ces nouvelles propositions.
Déjà que Urvoas, Pt de la commission des lois à l'AN, irréductible naïf, nous a bluffé sur la pseudo réforme territoriale, vous n'allez pas en remettre une couche.
On connaît le processus: 1ere lecture à l'AN..;En supposant que ça passe malgré les "députés rideaux", direction Sénat qui refuse, puis retour à l'AN qui, en supposant un avis positif, se heurtera au refus du Conseil Constitutionnel, d'où recours au Congrès à Versailles où 60% des voix AN + Sénat seront nécessaire...Il y en a bien pour 3 ans pour aboutir à un ...refus.
Je crois plutôt que ces propositions servent de prétexte à une manoeuvre purement électoraliste avant les Présidentielles.
Alors Mr Molac, profitez de votre statut d'élu et "Ne faîtes rien on est déjà assez emm...comme celà" (Dixit Coluche).
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Léon-paul Creton Le Samedi 19 décembre 2015 12:28
Michel Prigent, ma dernière concession définitive date de 1981/83 à l’illusion collective, diffusée et entretenue par les bénéficiaires de ses retombées que sont les Mona Bras, Gourmelin, Guyonvarch et Le Gars pour les plus connus, le nombre des autres n’est pas mince ! L’on peut y ajouter les Léna Louarn, JM Le Boulanger…Etc !...Etc !...
Je pense que nous pouvons poser une question à Paul Molac, qui est de savoir combien d’élus de poids, convaincus et totalement engagés dans le combat breton il faut/faudra, pour peser dans les assemblées jacobino-parisiennes _Assemblée Nationale « ET » Sénat__ plus ou moins cosmopolites, et « arracher » pour la Bretagne et les Bretons les droits légitimes qu’ils réclament ???
Poser la question, c’est déjà avoir une réponse, la réponse !
Devine laquelle Paul Molac, si tu la trouves, tu auras droit a une portion de kig ha … « farce ».
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aime jean Le Samedi 19 décembre 2015 12:32
.... d'accord avec J P Creton : aussi je remet son texte au cas ou Paul Molac n'aurait pas compris !
..... " Fiche nous la paix! Tu as choisi ton camp...pour 30 deniers! Le même que l'UDB depuis cinquante ans, et beaucoup trop d'autres, et nous en mesurons les résultats et conséquences. Tout l'avenir aussi vide que ce passé , proche ou plus ou moins lointain, que nous connaissons bien! Et je pense que tu ne peux ignorer que cela continuera.
Comme si de rien était, tu nous re-balances les mêmes salades...Nous savons comment se déroulera le processus tant de fois vécu , et tu nous diras : C'est pas moi, c'est eux!...
Alors deviens inaudible! Invisible! S'il te plaît... "
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Jo Pevedic Le Samedi 19 décembre 2015 13:17
Quand est-ce que le mouvement associatif et politique breton se réunit pour définir une autre stratégie. Quand est-ce qu'on tire le bilan des allégeances au PS, à la droite libérale ? Tout cela pour quelques subventions ou indemnités qui font vivre quelques cadres ou élus, pendant que les bénévoles s'obstinent à ramasser des gwenneks, à faire des crêpes, charrier de fûts de bières, des casiers de jus de pomme, organise des troc et puce, faire des kilomètres et des kilomètres à leur frais… j'en passe.
Quand est-ce que l'ensemble des mouvements anti jacobin (basques, corses, alsaciens, bretons, antillais,…) décide de manifester devant les Conseils constitutionnel et d'Etat, repères de nationalistes pan-français laïcs d'une république qui nie tout droit à toute minorité ?
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spered dieub Le Samedi 19 décembre 2015 15:08
Léon vous êtes dur avec Paul Molac il s'est quand même démené pour le Breton et la réunification .Il fait parti des 5% de Bretons qui essayent de faire quelque chose ,malgré toute l'adversité. Je le dis malgré que je ne partage pas toujours ses propos que l'on peut interpréter à tort ou à raison, comme méprisants vis à vis des brittophones natifs ,pire la génération intermédiaire par conviction dont j'estime que je fais partie se sent blessée ,quand il a eu dit lors d'une réunion publique qu'il n'y avait plus que que les valets de ferme pas trop nets à utiliser le breton populaire
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Youenn Penhador Le Samedi 19 décembre 2015 17:20
Un nième projet de loi (déjà Le Pensec en son temps cela fait plus de 30 ans avait élaboré un projet de loi qui n'était même pas arrivé en discussion au parlement). Depuis Le Pensec il y en a eu plein des projets de loi bidons pour faire croire que.........
Donc que M Molac nous en reserve un c'est soit qu'il est fichtrement naif soit qu'il nous manipule.
Aux bretons de choisir!!
Mais déjà et il le dit lui-même la partie concernant l'enseignement immersif a été rejeté alors..............
Bref une seule solution pour la survie de la langue bretonne avoir un pouvoir au conseil régional pour imposer un traitement particulier pour la Bretagne (enseignement généralisé de la langue bretonne soit immersif soit bilingue à parité, media bilingues breton/français sur toute la bretagne historique)
Encore faudrait-il que les politiciens régionalistes (M. Guyonvarc'h récemment) ne rejettent pas la responsabilité d'absence d'élus Oui la Bretagne au conseil régional sur le peuple breton qui n'a pas encore compris qu'il fallait voter pour eux selon eux. Il n'a pas encore compris que c'est le manque d'une offre crédible aux yeux des bretons qui conduit aux échecs électoraux. Il aurait fallu avoir une base plus large pour espérer rentrer au conseil régional (Oui la Bretagne ce n'était que la gauche!!)
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Youenn Penhador Le Samedi 19 décembre 2015 17:21
Un nième projet de loi (déjà Le Pensec en son temps cela fait plus de 30 ans avait élaboré un projet de loi qui n'était même pas arrivé en discussion au parlement). Depuis Le Pensec il y en a eu plein des projets de loi bidons pour faire croire que.........
Donc que M Molac nous en reserve un c'est soit qu'il est fichtrement naif soit qu'il nous manipule.
Aux bretons de choisir!!
Mais déjà et il le dit lui-même la partie concernant l'enseignement immersif a été rejeté alors..............
Bref une seule solution pour la survie de la langue bretonne avoir un pouvoir au conseil régional pour imposer un traitement particulier pour la Bretagne (enseignement généralisé de la langue bretonne soit immersif soit bilingue à parité, media bilingues breton/français sur toute la bretagne historique)
Encore faudrait-il que les politiciens régionalistes (M. Guyonvarc'h récemment) ne rejettent pas la responsabilité d'absence d'élus Oui la Bretagne au conseil régional sur le peuple breton qui n'a pas encore compris qu'il fallait voter pour eux selon eux. Il n'a pas encore compris que c'est le manque d'une offre crédible aux yeux des bretons qui conduit aux échecs électoraux. Il aurait fallu avoir une base plus large pour espérer rentrer au conseil régional (Oui la Bretagne ce n'était que la gauche!!)
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Lheritier Jakez Le Dimanche 20 décembre 2015 11:04
D'ACCORD AVEC jO PEVEDIC ,l'heure est à d'autres stratégies,en Bretagne et avec les autres peuples .
Les bilans des 50 dernières années ?Ne pa sreconduire nos erreurs mais aussi lister ce qui a bougé.
A nos jeunes d'être les moteurs bretons du 21 ème siècle.
Ensuite que Mr Molac député à Paris,et conseiller régional en Bretagne croupion ne cumule pas,
comme cela est réclamé par la majorité des électeurs
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Yann Menez Are Le Dimanche 20 décembre 2015 11:56
Les socialistes, J.Y. Le Drian ont réussi à rallier quelques élus de tout bord, soucieux de leur carrière, parmi eux quelques rares régionalistes,Molac, Mona Braz, pour faire une pseudo union de la gauche, et ensuite écraser les minorités non ralliées comme les verts.
Maintenant les vasseaux comme Mollac vont se mettre à travailler pour la Bretagne...Pitoyable...
Après avoir obtenu l'aval du bureau parisien de Le Drian, puisque tout se décide à Paris, pour la Bretagne....
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Léon-Paul Creton Le Dimanche 20 décembre 2015 12:08
Non spered dieub ! Léon n’est pas dur avec Paul Molac, il lui dit seulement ce qu’il ne sait pas encore, ou ne veut pas savoir, ou croit parce que c’est lui, que son assimilation par les institutions jacobines, sa soumission à l’idole Marianne ne se feront pas !
Que les avantages financiers, de notabilité, de confort et pipolisation ne viendront pas à bout de ses « convictions »… Et qu’il s’imagine __à tord pour moi__ qu’il sera réellement toujours un des fers de lances d’une forme de responsabilisation des Bretons par rapport à leurs affaires, et leurs vies sociales et culturelles alors que comme tant d’autres il n’utilisera, comme à gauches, à droite dans l’écologies, ses convictions et discours adaptés comme « caisse à outils » au profit d’une carrière.
Je pense aussi que dès le départ de « leurs engagements politiques », beaucoup de ceux là savaient que c’est ce chemin qu’ils empruntaient !
Cette réflexion étant en maturation depuis 1975, et après maints constats, elle m’a tout simplement amené à considérer que ceux qui collaborent avec les organismes de l’état français plus nocifs les uns que d’autres, eh bien à un moment ou à un autre nous ne pouvions plus compter sur eux ! Souvent très rapidement. Globalement cela s’est vérifié depuis 40 ans !
Pour moi Paul Molac est plutôt dans la phase très rapide d’être « digéré » en ayant déjà fait le choix de Le Drian. Il n’a plus beaucoup de temps avant que les « sucs gastro-jacobins » et la mollesse des fauteuils de velours rouge, n’aient achevé leur œuvre…Et alors bye, bye Molac !
Un de plus.
NB : Je ne sais qui modère son article, s’il y participe, mais je dois avouer que je ne pensais vraiment pas que mes commentaires passeraient. Sur ce point je dois considérer que Paul Molac n’est pas encore dissous, « ensucqué »… Encore un petit espoir. ( ;0))
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Damien Kern Le Dimanche 20 décembre 2015 18:05
Molac devient insuportable.
Cette reconnaissance des langues minoritaires régionales historiques machin ... est une insulte au bon sens. Un prétexte pour ne rien faire. Plus pervers : donner du boulot à quelques bureaucrates et jouer au jeu d'échec politique rémunéré.
Et même si par miracle tout ce machin était validé, ensuite ? Réponse : rien. L'éducation nationale française n'y arrive déjà pas avec les langues internationales.
Je suis entrepreneur, j'ai toujours vécu sans salaire, horaire, vacance.
A la base, il faut nettement moins de moyen pour enseigner une langue que de moyen pour créer un club de football communal. Une question de volonté populaire.
Même pas besoin de la région administrative Bretagne. Chaque commune peut s'organiser avec un professeur non agréé, par exemple un retraité brittophone, plus ou moins payé en parallèle, une salle, un tableau, un PC ... Possibilité d'aller dans les maternelles.
Idée :
Molac a les compétences linguistiques, au lieu de perdre son temps à l'assemblée pour un résultat certain NUL. Il peut montrer l'exemple en revenant sur le terrain. Aucun risque, il sera payé le même prix et en économisant les frais de déplacement.
Bonus. Il serait en campagne électorale permanente. Les médias relaieraient un tel profil politique.
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BreizhPositive Le Lundi 21 décembre 2015 12:39
Bonjour,
Il y a du bon et de l'agaçant avec Paul MOLAC. Mais il a au moins le mérite de se bouger et d'aller au charbon.
Juste pour éclairer sur sa stratégie / sa feuille de route, prendre 1h30 pour regarder http://bruzhoneg.breizhpositive.com/sevenadur-2015/sevenadur-2014/
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